Discours de Mr le Maire lors de l'inauguration de la RD 840

Monsieur le Préfet,
Monsieur le Ministre Président du Conseil Régional,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Messieurs les Présidents de Communautés de Communes,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs


Merci, à vous tous de votre présence pour ce moment symbolique fort, en effet ce 28 février 2009 est une belle date.

L’ouverture de ce tronçon de la déviation de Viviez Decazeville tant attendu est aujourd’hui une réalité, que d’encre et de salive aura t-il fait couler.
Son inscription au X ème contrat de plan Etat Région avait permis à l’Etat de réaliser les études préliminaires. En 1993, nous pensions tous que le chantier de Viviez allait suivre la partie decazevilloise, et bien non, les changements politiques ou de politique routière ont laissé en plan ce projet bien avancé.

Il aura fallu beaucoup de pugnacité de la part des diffèrents partenaires, services de l’état, de la région, du département, élus de tous bords, industriels de la Mécanic Valley et autres pour faire en sorte que l’on arrive à une inscription au XII ème contrat de plan Etat Région avec des études d’avant projet. Une enquête publique l’été 2002 et l’arrêté préfectoral déclarant le projet d’utilité publique le 22 décembre 2002.
Que de réunions, de courriers, d’échanges avec les uns et les autres que de difficultés surmontées.

Quelques acquisitions foncières avaient pu se faire tout au long des années écoulées au fil des opportunités.

Mais nouveau changement politique, le transfert des routes nationales aux départements est venu percuter les étapes du processus.
Le conseil général a, le 1 janvier 2006 pris en charge la RN 140 devenu le RD 840. Le projet est amendé, amélioré, les dernières acquisitions réalisées puis lancement des appels d’offres et début des travaux avec l’engagement de terminer cette première tranche au premier trimestre 2009 et nous y sommes.

Le contrat Etat Région a permis un financement de 45 % pour l’Etat, 45 % pour la Région et le restant pour le Conseil Général, les partenaires ont maintenu leurs engagements et le pari a été tenu.

Mais rien n’a pour autant été facile, il a fallu aussi tourner une page de l’histoire de Viviez, et effacer les derniers vestiges d’une industrie disparue depuis bien longtemps mais qui a marqué ce quartier. Je veux parler des Tuileries Briquetteries qui du XIX ème siècle à 1972 ont été l’activité marquante. L’argile présente partout ici a été utilisée pour faire des millions de briques et de tuiles dont on trouve la trace dans de nombreux bâtiments. L’ensemble du quartier va devenir une nouvelle zone d’activités de trois hectares pour la communauté de communes et permettre lorsque la crise économique sera passée, l’accueil de nouvelles activités et notamment le centre de recherche, de développement et de formation de l’entreprise SAM.

Pour perpétuer ce souvenir le giratoire des Tuileries a une partie de son anneau central réalisé avec des briques de récupération de la dernière des briquetteries démolies.

A l’extrémité ouest, le plateau de Laubarède longtemps friche industrielle, s’est découvert une nouvelle attractivité, avec :

- le giratoire implanté dessus,
- le centre de secours principal des pompiers qui devrait être inauguré en juin,
- l’hôtel des Célibataires propriété du Conseil général, bien belle bâtisse encore délabrée qui devrait dans les années à venir retrouver une nouvelle activité.

Si la deuxième tranche de la déviation suit rapidement celle-ci et rien ne permet d’en douter, nous devrions dans deux ans avoir une toute autre vision de cette entrée ouest du Bassin.
Le maire que je suis en est heureux.

Il y aurait certes beaucoup à dire, d’autres s’exprimeront mieux que moi, mais je voulais remercier les différents intervenants qui ont travaillé sur le projet, les techniciens, les entreprises mais aussi les surveillants de travaux. Ils ont su solutionner les imprévus, source d’ennuis, qui bien souvent jalonnent la vie quotidienne d’un chantier.

Je cède donc la parole aux autres intervenants et je vous dis une nouvelle fois merci pour cette belle réalisation en attendant sa suite.

JL DENOIT

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